La littérature engagée en troisième
Cette réflexion largement menée entre décembre et janvier, prenant appui sur différents documents littéraires et iconographiques, il a semblé opportun de l’approfondir suite à la guerre en Ukraine.
Au retour des vacances d’hiver, les élèves de 3°1 ont eu à choisir une nouvelle parmi les trois suivantes :
- « Les souris », Dino Buzzati, in L’Écroulement de la Baliverna, 1954
- « Rhinocéros », Eugène Ionesco, in La Photo du colonel, 1962
- Matin brun, Franck Pavloff, 1998
Après avoir lu le début de chaque nouvelle puis émis des hypothèses de lecture, chacun a choisi son texte. Ce ne fut pas évident au début, mais les élèves se sont investis avec volonté et sérieux.
Dans un premier temps, ils ont lu intégralement et en autonomie la nouvelle qu’ils avaient choisie. Ensuite, ils ont commencé leur travail de compréhension et d’analyse grâce à un questionnaire fourni, tout en réinvestissant le vocabulaire littéraire étudié précédemment. Bien sûr, il a fallu aussi faire des recherches pour connaître davantage les auteurs et les contextes d’écriture de chaque nouvelle. Pour finir, des groupes ont été constitués en fonction des lectures afin de mettre en commun les réflexions. Ce travail collaboratif fut efficace, au fil des séances l’idée de présenter les fruits des recherches sous forme de panneaux s’est imposée à tous. Une présentation orale au CDI a permis un entraînement pour le brevet blanc et l’épreuve finale de juin.
Au retour des vacances de printemps, ce travail a eu un écho particulier puisque nous accueillons actuellement un élève qui a fui la guerre en Ukraine avec sa famille.
Il nous faut maintenant retrouver des méthodes de travail plus académiques et boucler le programme en vue des épreuves du brevet et du passage en seconde.
Marie-Hélène Flament et la classe de 3°1